Près de 70 personnels de mosquées, dont des imams, ont été relevés de leurs fonctions en Tunisie, depuis le début de l’année, pour avoir commis des «dépassements.
C’est qu ‘ a indiqué le ministère tunisien des Affaires religieuses, précisant que les employés sanctionnés sont des imams prêcheurs, des muezzins, ou des maîtres d’écoles coraniques.
Ces sanctions ont été décidées en vertu d’une charte adoptée en Février dernier , qui stipule que les mosquées doivent rester neutres et que les lieux de cultes ne doivent pas être instrumentalisés «pour la promotion de partis politiques, ni à des fins commerciales ou lucrative» surtout à l’approche des élections générales
Ainsi , l’ imam d’une mosquée de la région de Nabeul, dans le nord-est du pays, en a fait les frais pour avoir traité le chef du gouvernement de «raté» dans une prédication.
En mai , celui de la mosquée de El-Hiadaya avait été suspendu pour avoir appelé à ne pas voter pour les femmes et pour les partis proches de dieu , une allusion faite au parti islamiste Ennahda.