Civil amputé
La Minusma a condamné avec fermeté les amputations de civils dans la région de Gao et appelle à la traduction en justice de leurs auteurs.
Le dernier cas en date est celui d’un civil qui a vu sa main droite coupée , pour avoir dérobé du bétail appartenant aux habitants du village Lelehoye-Gourma, dans la commune de Bourra, cercle d’Ansongo, dans la région de Gao.
Survenu le 1er octobre 2021, cet acte fait suite à celui commis à Tin-Hama, cercle d’Ansongo, le 2 mai 2021, et rappelle les atrocités perpétrées lors de la crise de 2012.
Dans son communiqué , la MINUSMA, indique qu’elle demeure pleinement engagée dans l’appui à la protection des populations et au renforcement de la lutte contre l’impunité auprès des autorités maliennes mais condamne fermement cet acte.
« Les atteintes à l’intégrité physique et morale sont inacceptables au regard du droit international, nuisent au fonctionnement de la justice et compromettent la fondation de la paix », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la MINUSMA, El-Ghassim Wane.
Conformément à son Mandat, la MINUSMA poursuit ses efforts d’appui au rétablissement de l’autorité de l’État et de ses dispositifs sécuritaires et judiciaires dans la région de Gao, particulièrement dans le cercle d’Ansongo.
Mercredi , l’armée malienne a de son côté fait savoir qu’elle avait prise des sanctions disciplinaires contre des soldats responsables de “torture”
Alors que des images ont circulé en début de semaine sur les réseaux sociaux montrant des ” scènes de tortures et de corps en état de décomposition, l’armée a rejeté toute implication dans ces exécutions sommaires .
Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, un homme présenté comme un imam subissait un interrogatoire d’un soldat malien qui le torturait afin de le pousser à reconnaître son appartenance à un groupe terroriste.
Le chef d’Etat major a appelé les populations au calme et promis de faire de toute la lumière autour de ces incidents.
Source: KOACI
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